L’histoire
A l’origine était le verre…
Au 17ème siècle, en Angleterre, le maître verrier Stephen Salango tente d’améliorer le point de fusion du verre en ajoutant dans le four de l’oxyde de plomb, un agent fondant comme il l’avait appris à Venise. A sa grande surprise, cette expérience lui fait découvir un verre d’un éclat d’une grande pureté et d’une sonorité incroyable, le cristal.
La composition
L’ajout de 24 %, au minimum, d’oxyde de plomb apporte en effet au verre des caractéristiques particulières. Son indice de réfraction passe ainsi de 1 à 1,54 pour lui apporter un éclat et une brillance incomparable. Sa densité s’accroît par la même occasion de 2,4 à 3 augmentant ainsi son poids de 25 %. On peut également éprouver sa sonorité “cristalline” en faisant siffler le bord d’un verre avec un doigt mouillé ou en lui donnant une pichenette qui le fera tinter très longuement.
Le cristal français
En France, c’est en 1767 que démarre l’histoire du cristal à la verrerie de Münztahl qui prendra ensuite le nom des prestigieuses Cristalleries de Saint Louis. Principalement implantées dans l’Est, riche des ressources naturelles nécessaires à cette production, les cristalleries francaises ont contribué à l’essor de l’art de vivre à la francaise du 18ème à nos jours.
Après les arts de la tables, les grands noms du cristal francais comme Baccarat, Lallique ou Daum entre autres ont su développer leur savoir-faire dans la décoration, la joaillerie, les luminaires et les objets d’art afin de diversifier leur marché. En effet, le nombre de mariage en net recul depuis quelques décennies a considérablement affaibli l’activité des arts de la table, principale source de revenu du secteur jusqu’alors.
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